Si une interdiction de la prostitution en Suisse n’est pas souhaitable, il ne faut pas pour autant banaliser les problèmes qui y sont liés, souligne le gouvernement, qui s'est prononcé vendredi dans un rapport demandé par le Parlement.
Le Conseil fédéral élabore des pistes. Il faudrait par exemple améliorer l’accès des prostituées aux soins de santé. Des mesures devraient aussi être prises pour réduire les risques qu'encourent les prostituées d’être victimes d’une infraction, notamment d’un acte de violence.
Lutter contre la traite d'êtres humains
La loi devrait en outre être adaptée pour renforcer la protection des prostituées et, dans le même temps, réduire la prostitution, ou du moins, ne pas l’encourager. Enfin, il faudrait lutter plus efficacement contre la criminalité liée à la prostitution et contre la traite d’êtres humains.
La mise en oeuvre de telles mesures relève en premier lieu de la compétence des cantons, note le gouvernement.
ats/fme