Un foyer monoparental sur six est confronté à la précarité. Outre des revenus insuffisants, ces ménages souffrent de problèmes de santé, logent dans des appartements exigus et sont exclus de la vie en société, souligne l'oeuvre de bienfaisance, sur la base d'une étude de l'Université de Berne.
Une activité rémunérée n'embellit pas forcément le tableau: 44% des mères seules ayant des enfants de moins de six ans sont employées à temps partiel et 23% à plein temps, contre 28% et 13% pour celles qui ont un partenaire.
Montant minimal d'entretien
Pour Caritas, il faut encourager les formations continues, qui permettent d'acquérir une meilleure position sur le marché du travail. Les parents inscrits à l'aide sociale en auraient particulièrement besoin.
L'organisation demande aussi qu'un montant minimal d'entretien de l'enfant soit fixé dans la loi. Les pensions alimentaires ne suffisant souvent pas, les familles monoparentales représentent près de 20% des cas de l'assistance sociale.
ats/fisf
Les crèches trop onéreuses
Sur le front de la garde extrafamiliale, Caritas déplore les crèches trop chères, aux horaires fixes trop contraignants, et aux places limitées. Nombre de familles monoparentales se rabattent sur les mamans de jour, moins onéreuses, mais pas toujours formées pour stimuler l'éveil de l'enfant dès l'âge précoce.