L'ambassade d'Iran en Autriche a notamment demandé au ministère autrichien des Affaires étrangères de prendre "des mesures de protection informatique".
L'ambassade à Vienne, ainsi que l'ambassade à Berne, ont également prié les gouvernements suisse et autrichien d'informer l'Iran "des résultats de leurs enquêtes sur l'espionnage des lieux des négociations" (voir encadré).
Par ailleurs, des responsables iraniens ayant accès à des informations confidentielles ne pourront pas utiliser leur smartphone pour un usage professionnel afin d'éviter les risques d'espionnage, a annoncé un général iranien.
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John Kerry de retour aux affaires
Les délégations iraniennes et du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France, Allemagne) sont actuellement réunies à Vienne pour tenter de faire progresser les négociations sur un accord final sur le nucléaire iranien, alors que la date butoir a été fixée au 30 juin.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a quitté vendredi l'hôpital de Boston où il avait été admis à la suite d'une fracture du fémur en Haute Savoie, a annoncé qu'il allait se réengager "pleinement" dans les pourparlers.
ats/bri
Des hôtels espionnés
Les autorités suisses et autrichiennes ont indiqué jeudi avoir ouvert séparément des enquêtes sur des soupçons d'espionnage informatique dans des hôtels où se déroulaient des négociations sur le nucléaire iranien.
En Suisse, une perquisition a été menée dans un hôtel genevois, conduisant à la confiscation de matériel informatique.
Le Wall Street Journal avait déjà affirmé en mars dernier que les pourparlers sur le nucléaire iranien en Suisse (Genève, Montreux et Lausanne) avaient été espionnés par les Israéliens.