Modifié

Les cantons romands veulent des contingents flexibles en matière d'immigration

En Suisse romande aujourd’hui, 23% des Vaudois, 25% des Jurassiens et 34% des Genevois ne payent pas d’impôts sur le revenu. [RTS/capture d'écran]
Les Romands craignent notamment une concurrence délétère entre cantons et secteurs économiques. - [RTS/capture d'écran]
Les cantons romands plaident pour des contingents les plus flexibles possible dans le cadre de la mise en oeuvre de l'initiative de l'UDC sur l'immigration de masse.

Il faut tenir compte des besoins spécifiques des régions en matière de main-d'oeuvre étrangère, écrivent les cantons romands en réponse à la procédure de consultation.

Pour la Conférence des gouvernements de Suisse occidentale (CGSO), préserver les relations bilatérales avec l'Union européenne (UE) est une "priorité absolue". Les cantons romands, et une très large part de leur population, ont toujours soutenu cette voie, qui est un des facteurs principaux de succès de l'économie suisse, rappellent-ils.

Besoins de l'économie

Si des contingents sont réintroduits, ils doivent être formulés de façon large, selon les besoins des régions afin d'éviter "une concurrence délétère entre cantons et secteurs économiques", note mercredi la CGSO.

Il convient notamment de tenir compte des nombreuses organisations internationales présentes en Suisse occidentale mais aussi des besoins du tourisme, de l'agriculture, de l'industrie et de la santé.

ats/kkub

Publié Modifié

Les frontaliers ne sont pas des immigrés

Les frontaliers ne sont pas des immigrés au sens strict, ce qui justifie un contingentement séparé et ad hoc, estime la conférence. Il faut en outre renoncer à un contingentement d'étudiants étrangers, "indissociables de la vigueur et de l'attractivité des hautes écoles".