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"Il n'y a pas d'alternative à Sepp Blatter pour diriger la FIFA"

Klaus Stöhlker. [Keystone - Martin Rütschi]
"Il n'y a pas d'alternative à Sepp Blatter pour diriger la FIFA" / Forum / 6 min. / le 18 juin 2015
Dans une interview accordée à la RTS, Klaus Stöhlker - qui a conseillé Sepp Blatter pour sa dernière réélection à la tête de la FIFA - estime que le Valaisan n'a pas de successeur crédible pour le moment.

Le consultant en relations publiques établi à Zurich a expliqué dans l'émission Forum que le jeu restait ouvert à la tête de la FIFA. Malgré sa récente annonce de démission, la possibilité que Sepp Blatter se présente une nouvelle fois à la présidence reste une option, a-t-il indiqué, étant donné qu'il n'y a "pas de candidat valable".

"Je connais presque tous les candidats, une bonne douzaine. Il n'y a pas une personne valable qui connaît le football, qui a un génie de diplomatie pour régner avec tous les pays et qui parle toutes les langues nécessaires... C'est pourquoi, un homme comme Sepp Blatter, c'est difficile à trouver", a-t-il déclaré.

Une bataille pour le contrôle de la FIFA

Le Valaisan de 79 ans semble par ailleurs affronter les scandales à la tête de la fédération internationale du football sans trop tanguer, à entendre Klaus Stöhlker: "Il fait bonne mine, il travaille, c'est lui qui a donné tous les dossiers au bureau du procureur Lauber. Il est très actif, très ouvert et veut changer la FIFA."

Malgré cette volonté de réforme, plusieurs groupes affûtent leur stratégie en coulisses pour prendre la tête de la faîtière internationale du football. Trois principaux groupes sont intéressés à contrôler la FIFA, analyse Klaus Stöhlker. D'abord les Américains, avec l'aide des Anglais. Ensuite, l'UEFA avec Michel Platini, "qui aimerait changer la FIFA en faveur des grandes vieilles nations européennes". Enfin, un troisième groupe constitué des pays africains, asiatiques et arabes qui désirent avoir plus d'influence.

"C'est une bataille énorme. Les quarante dernières années, c'était très bien réglé avec un Suisse à la tête de la FIFA... Mais demain, on ne sait pas", a conclu Klaus Stöhlker.

jzim

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