"A la fin de l'année dernière, 1370 personnes étaient sur liste d'attente. En moyenne, deux individus sont morts par semaine faute d'avoir obtenu un organe", a indiqué mardi Pierre-Yves Maillard, président de la fondation Swisstransplant, dans un communiqué.
L'organisation soutient le modèle du consentement présumé afin d'augmenter le nombre de donneurs. "Mais même avec le système actuel, nous pouvons faire mieux", a ajouté Pierre-Yves Maillard.
Objectif de 20 donneurs par million d'habitants
Pour remédier à cette situation et atteindre l'objectif de 20 donneurs post-mortem par million d'habitants d'ici 2018 contre 14,2 actuellement, l'organisation préconise de mieux renseigner les proches.
La fondation a aussi lancé une campagne pour les jeunes intitulée "On se décide". "En phase test dans les écoles, elle sera poursuivie si les échos sont positifs", explique Franz F. Immer, directeur de Swisstransplant. L'organisation a aussi mis sur pied un court-métrage vidéo qui exhorte les Suisses à se prononcer sur cette question et à faire part de leur décision à leur entourage.
ats/fisf