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Les droits fondamentaux pas assez respectés en détention préventive

La prison préventive de Bois-Mermet, à Lausanne. [Christian Brun]
La prison préventive de Bois-Mermet, à Lausanne. - [Christian Brun]
Les droits fondamentaux des personnes en prison préventive ne sont pas suffisamment respectés en Suisse, a indiqué mardi la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT).

Les établissements de détention avant jugement ne tiennent pas assez compte de la présomption d’innocence. Les conditions de détention diffèrent parfois considérablement d’un canton à un autre, ajoute la CNPT dans son cinquième rapport.

Dans la plupart des établissements, la durée des périodes d’enfermement dépasse 20 heures par jour, ce qui est "excessivement long et disproportionné". Les possibilités de pratiquer du sport ou d'autres activités sont également souvent limitées, car fréquemment réservées aux personnes en exécution de peine.

Contact avec l'extérieur limité

Dans certaines prisons préventives, les conditions sont très restrictives en ce qui concerne les visites et l’accès au téléphone, une situation jugée "particulièrement problématique".

La CNPT estime "qu’une interdiction générale de toute visite n’est guère proportionnée au regard des droits de l’homme et des droits fondamentaux". La commission a inspecté sept centres de détention.

ats/fisf

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