Selon le rapport établi en réponse au postulat de la conseillère nationale Christine Bulliard-Marbach (PDC/FR), l'exploitation de ces structures d'accueil entraîne des frais qui se situent dans le même ordre de grandeur qu'en France, Allemagne ou Autriche. Il n'est donc pas possible d'économiser de ce côté-ci pour alléger la charge des parents, affirme le gouvernement mercredi.
Salaires et horaires
Le fait que le prix total d'une place soit en Suisse légèrement supérieur à la moyenne des pays étudiés s'explique par deux éléments: le niveau plus élevé des salaires et les horaires d’ouverture plus étendus des crèches. Deux points sur lesquels le Conseil fédéral déconseille d'intervenir.
Ce sont donc les pouvoir publics qui doivent soutenir davantage les parents, argumente le Conseil fédéral. Dans les Etats voisins, les collectivités contribuent nettement plus. En Suisse, les places subventionnées s'avèrent bien moins nombreuses, alors qu'à l'étranger elles sont même proposées aux revenus élevés.
ats/cab
Projets en cours
Il y a un peu plus d'un mois, le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de l’intérieur d’élaborer, d’ici à septembre 2015, un projet de loi.
Les cantons, les communes et les employeurs qui investissent davantage dans l’accueil extrafamilial doivent bénéficier d’un soutien financier de la Confédération, l’objectif étant de réduire la charge financière pour les parents.
En outre, la Confédération a l’intention de cofinancer des projets visant à mieux adapter les offres d’accueil des enfants d’âge scolaire aux besoins des parents.