Dès la première prise de contact, le lobbyiste doit indiquer quel mandat ou quels intérêts il représente. Or, Marie-Louise Baumann a "omis" de transmettre d'emblée ces informations à la conseillère nationale Christa Markwalder, écrit la Société suisse des affaires publiques (SSPA) dans une prise de position publiée vendredi.
Et cela vaut aussi pour les contacts pris avant la conclusion formelle d’un contrat de lobbying, précise-t-elle. En revanche, elle a corrigé le tir "peu de temps après", les deux parties étaient ainsi au clair.
Conflits d'intérêts
Marie-Louise Baumann aurait dû dès le départ effectuer des investigations plus précises sur la fonction du parti et sur sa proximité présumée avec le gouvernement, poursuit la commission de déontologie de la SSPA. Les éventuels conflits d'intérêt auraient ainsi pu être identifiés.
Autre erreur de la lobbyiste relevée par la SSPA: elle n'a pas été suffisamment transparente sur les fonctions du traducteur Dmitry Belousov. Celui-ci était également cadre chez Philip Morris Kazakhstan. Or Marie-Louise Baumann s'occupait, au sein de sa propre entreprise, d’un mandat séparé pour Philip Morris Suisse.
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ats/fme