Les rayons brûlants du soleil ont à nouveau fait suer les Suisses dimanche, au lendemain d'une des dix journées les plus chaudes jamais enregistrées dans le pays. Et les températures étaient par endroits encore plus élevées que la veille.
Les 37,9°C relevés à Genève constituent la deuxième température la plus élevée jamais enregistrée dans la cité de Calvin, devant les 37,6°C du 20 juillet 2003. Le record du 28 juillet 1921 (38,9°C) a néanmoins tenu bon.
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Maximales dans la vallée du Rhône
Hormis à Genève, le mercure a aussi tutoyé les records à Delémont (37,2°C), Sion (37°C), Changins (36,3°C) et Viège (36,1°C), selon MétéoSuisse. Il a fait 34,2°C à Pully, 35,6°C à Neuchâtel et 31,2°C à La Chaux-de-Fonds.
Outre-Sarine, les températures maximales ont été enregistrées à Leibstadt (36,6°C), Würenlingen (36,5°C), Beznau (36,4°C) et Bâle (36,1°C).
Comme les jours précédents, une alerte à la canicule de niveau 4 sur 5 avait été lancée par MétéoSuisse pour presque l'ensemble de la Suisse. Seules les régions de montagne permettent d'échapper à la fournaise, et encore.
Du travail dans les hôpitaux
Ces fortes chaleurs ont donné du travail au personnel hospitalier. "On commence à sentir les effets de la canicule", a indiqué dimanche le porte-parole du CHUV Darcy Christen. Une "petite dizaine" de victimes de la chaleur, principalement des personnes âgées, ont été enregistrées.
"Près de 5% des patients qui se sont rendus aux urgences l'on fait en raison d'un problème causé par la chaleur", a répondu un porte-parole de l'Hôpital universitaire de Bâle.
Autre son de cloche du côté des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), qui relèvent peu d'effets directs de la canicule sur les admissions des patients. L'Hôpital de l'Ile à Berne n'a quant à lui pas enregistré une augmentation du nombre de victimes de la chaleur.
ats/dk