Les âges minimum sont de plus de plus en plus ignorés par les vendeurs. Sur les 5022 achats tests effectués l'an passé, 33,7% se sont soldés par des ventes d'alcool illicite à des mineurs, contre 25,8% en 2013.
L'augmentation des sondages le soir (de 6 à 13%) explique peut-être cette progression. Deux fois plus de vente ont lieu après 19 heures. Les mineurs réussissent alors à acheter de l'alcool dans 54,2% des cas.
Contrôles plus stricts en journée
Les vendeurs des shops des stations-service sont les plus stricts et n'ont contrevenu que dans 17,3% des cas. A l'inverse, les moins regardants sont les employés de bar (54,3%). Le taux de vente des commerces de boissons atteint 50% et celui des cafés et restaurants 44,6%.
Les variations ont toutes un lien direct avec l'intensité des vérifications de l'âge de l'acheteur. Les contrôles sont plus systématiques durant la journée (78,2%), dans les points de vente à emporter (82,3%) et pour du vin ou de la bière (78,3%).
ats/fisf
Achats d'alcool fort testés
Pour la première fois, plus d'un achat test sur trois a porté sur des eaux-de-vie, liqueurs, cocktails ou alcopops. Le constat est sans appel: les moins de 18 ans parviennent à se procurer de l’alcool fort dans 61,4% des cas, tandis que les moins de 16 ans n'obtiennent de la bière ou du vin que dans 26,3% de leurs tentatives.