![Des curieux mangent des insectes pour le goûter à Genève. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/x9lf4o-26044725.image?w=1280&h=720 "Des curieux mangent des insectes pour le goûter à Genève. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]")
Les Suisses se montrent peu friands d'insectes
La vente d’insectes pour l’alimentation humaine devrait être autorisée en Suisse dès 2016. Mais, selon une étude bernoise, les Suisses se montrent plutôt frileux à l’idée de manger ces petites bêtes.
Les insectes ont beaucoup d'atouts en tant que source de protéines, selon la haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL). Leur production est considérée comme durable, rejette peu de gaz à effet de serre, nécessite peu d'eau et pourrait être intéressante en cas de production à grande échelle.
Avec leur goût de noisette, les insectes ouvriraient aussi de nouvelles perspectives dans le domaine sensoriel. "Mais ces arguments ne suffisent pas à convaincre les consommateurs", selon la HAFL.
Privilégier la vraie viande
Selon un sondage réalisé auprès de 548 personnes choisies au hasard, près de 16% ont déjà mangé des insectes. Pour un quart d'entre elles, un seul essai était amplement suffisant. Un autre quart a en revanche indiqué qu'ils n'en mangeaient pas par manque d'occasion.
Quant à ceux qui n’y avaient jamais goûté, presqu'un tiers a invoqué cette même raison. Et 14% ont déclaré qu'ils privilégieraient la vraie viande.
ats/fme
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Les Romands plus ouverts que les alémaniques
L’entomophagie, ou consommation d’insectes, est plus connue en Suisse romande et la population s’y montre plus ouverte. Un détail intéressant: les critères gustatifs semblent convaincre davantage. Tous étaient d'accord de dire que les insectes pourraient apporter un enrichissement gustatif.
Les Romands s'imaginaient plutôt manger des mets préparés à base de vers si ceux-ci n'étaient pas reconnaissables, comme des burgers, des barres énergétiques ou des farces à raviolis que les Alémaniques. Les sondés des deux régions linguistiques ont plutôt refusé l'idée d'ingurgiter des bestioles non apprêtées et identifiables.