Les auteurs de l'initiative "Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire" expliquent avoir déjà atteint leur but.
Les deux chambres du Parlement l'avaient rejetée, suivant la recommandation du Conseil fédéral.
Une "sexe-box" bâloise en ligne de mire
A l'origine du texte se trouvait un groupe de parents de Bâle-Ville qui avait fait croisade contre une boîte d'accessoires pédagogiques contenant notamment des organes sexuels en peluche.
Parmi les initiants figuraient plusieurs élus fédéraux, actuels ou anciens, comme la libérale vaudoise Suzette Sandoz ou les UDC jurassien Dominique Baettig et valaisan Oskar Freysinger.
Le comité dit avoir atteint de nombreux résultats positifs. Bâle-Ville aurait reculé; le Centre de compétences "Education sexuelle à l’école" de la Haute école pédagogique de Lucerne a été fermé; et le plan d’études alémanique (Lehrplan 21) ne prévoit pas d'unité d'éducation sexuelle avant la dixième année scolaire.
ats/oang
Le contenu de l'initiative
Le texte voulait empêcher toute éducation sexuelle à l'école avant que les enfants aient atteint l'âge de neuf ans.
Un cours obligatoire n'aurait pu être proposé que pour des enfants de 12 ans et plus, dans le cadre de la biologie. Il aurait dû être destiné à la "transmission de savoirs sur la reproduction et le développement humains".
L'initiative précisait que les jeunes ne pouvaient être contraints à suivre une éducation sexuelle allant au-delà du cadre qu'elle pose.