La majorité des immigrés proviennent de l'Union européenne (UE) et des pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE). Les ressortissants d'Etats tiers représentent une part de 31,7%, a indiqué jeudi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).
Dans le détail, 15% d'entre eux sont d'origine italienne et allemande. Un peu plus de 13% sont issus du Portugal. Viennent ensuite la France (6%), le Kosovo (5,5%) et l'Espagne (4,1%).
L'immigration en provenance du Kosovo en progression
Pour les pays limitrophes, l'immigration vers la Suisse est en progression. Il en va de même pour le Kosovo (+6994 résidants permanents) alors que la Serbie enregistre une baisse sensible (-5903 étrangers). "Le fait qu'un grand nombre de Serbes prennent actuellement la nationalité kosovare explique cette situation", souligne le SEM.
Le principal motif des immigrés pour s'installer sur sol helvétique reste le travail. Il est suivi du regroupement familial et de la formation.
ats/tmun
Travail et regroupement familial
Entre janvier et juin, près de 76'100 ressortissants de l'UE et de l'AELE sont venus en Suisse pour y travailler. Ce chiffre qui inclut les autorisations de séjour de courte durée est stable par rapport au premier semestre de 2014.
Plus de 21'000 étrangers ont fait valoir le droit au regroupement familial. Environ 20% d'entre eux ont rejoint un ou une titulaire du passeport à croix blanche.
Emigration en hausse
Entre janvier et juin, 33'646 personnes dont une majorité d'étrangers ont quitté le pays. L'émigration est en hausse de 8,3% sur un an. Un chiffre à relativiser: "La Suisse a déjà connu de telles fluctuations par le passé", précise Céline Kohlprath.
Plus de 7000 Allemands sont partis au cours de ces derniers mois. "En Allemagne, beaucoup de postes de travail ont été créés, ce qui facilite leur retour au pays", explique le Professeur Jan-Egbert Sturm du Centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (KOF).