"Un avocat gratuit pour les requérants d'asile ne pourra jamais être institué tant que nous serons là", tonne-t-il dans la Zentralschweiz am Sonntag. Selon lui, cette mesure ne ferait que prolonger le processus et se révélerait injuste par rapport aux Suisses qui doivent payer leur avocat eux-mêmes.
D'après le Conseil fédéral, la réforme devrait améliorer le problème des longues procédures d'asile, inefficaces et inhumaines. Et pour garantir l'équité, les requérants d'asile auront droit à un conseil et une représentation juridiques gratuits.
Nombre limité de recours
L'UDC conteste ce droit qui, selon elle, risque de "créer une explosion des recours et des coûts". A Zurich, dans le centre qui teste la procédure accélérée depuis plus d'un an, le nombre de recours est pourtant limité, d'après la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga.
Dans la foulée, Toni Brunner a appelé la Suisse à conclure un accord avec l'Erythrée, qui occupe le haut du classement des pays d'origine des demandeurs d'asile.
ats/kg