"Pour moi, c'est une très belle expérience, un très beau voyage", a confié l'alpiniste de 39 ans, surnommé "la machine suisse".
Ueli Steck s'était fixé pour objectif de relier tous ces sommets en moins de 80 jours. Son expédition l'a mené à travers les Alpes suisses, françaises et italiennes sans moyens motorisés entre les étapes, effectuées à pied et à vélo.
La fin de son itinéraire a été marquée par l'aller-retour mardi au sommet de la barre des Ecrins qui culmine à 4102 mètres d'altitude.
Un compagnon mort en route
Il avait débuté son projet "82 summits" le 11 juin, mais son périple a été endeuillé par la mort, le 23 juillet, de l'un de ses compagnons de route, l'alpiniste néerlandais Martijn Seuren, qui s'est tué lors d'une ascension commune sur le mont Blanc.
Adepte du "speed climbing", Ueli Steck a été récompensé en 2014 d'un piolet d'or pour l'ascension de la face sud de l'Annapurna (8091 mètres) au Népal en 28 heures en solitaire.
afp/fisf