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Christa Markwalder garde son immunité, pas de procédure pénale

Christa Markwalder, la vice-présidente du Conseil national, est sous le feu de la critique. [Keystone - Lukas Lehmann]
Christa Markwalder, la vice-présidente du Conseil national, est sous le feu de la critique. - [Keystone - Lukas Lehmann]
Christa Markwalder ne devra pas rendre des comptes à la justice. Comme son homologue du National, la commission compétente du Conseil des Etats a refusé vendredi de lever son immunité.

La conseillère nationale bernoise PLR est sur la sellette pour avoir transmis des informations de commission parlementaire à une lobbyiste représentant des intérêts kazakhs.

Le refus de lever l'immunité parlementaire a aussi prévalu pour Walter Müller (PLR/SG). Dans les deux cas, la commission a privilégié le libre exercice du mandat parlementaire à la poursuite de l'infraction demandée par le Ministère public de la Confédération (MPC).

Plaintes de particuliers

Le MPC avait été saisi de plaintes de particuliers qui reprochent à la vice-présidente du National une kyrielle de délits présumés, dont la violation du secret de fonction ou le service de renseignements politiques au profit d'un Etat étranger.

La plainte contre Walter Müller émane de la Jeunesse socialiste et concerne sa participation en mai 2014 à un voyage organisé par l'agence de relations publiques Burson-Marsteller au Kazakhstan. Entre-temps, le St-Gallois a assuré avoir payé rétroactivement ce déplacement de sa poche.

ats/mre

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Eventuelles mesures disciplinaires

Bien qu'épargnée au plan pénal, la Bernoise, et elle seule, pourrait se voir sanctionnée par ses pairs.

La commission de l'immunité du National a demandé début juillet au bureau du conseil d'examiner d'éventuelles mesures disciplinaires à son encontre.

Christa Markwalder risque un blâme ou l'exclusion temporairement de commission.