"Nous serions prêts à entamer un tel dialogue", déclare Eduard Gnesa dans une interview au Tages-Anzeiger de samedi. "Mais nous ne pouvons pas conclure un accord de réadmission avec un Etat, si nous ne savons pas ce qui se passe avec les personnes après leur retour au pays".
Une reprise de la coopération suisse avec Asmara n'est pas non plus possible, ajoute le diplomate. Il faudrait pour cela des négociations avec le gouvernement. Or, ces pourparlers n'ont jusqu'ici pas pu être menés.
Départ contraint de la DDC
La Direction du développement et de la coopération (DDC) a quitté l'Erythrée en 2006, "pas complètement volontairement", précise-t-il. Les collaborateurs de l'agence ne pouvaient, dans certains cas, plus se rendre dans les régions ou villages qui avaient besoin d'aide.
ats/lgr