"L'incident est clos", a déclaré le maire de la commune française des Rousses Bernard Mamet, cité par 24 heures vendredi. "Nous avons fini en trinquant à l'amitié franco-suisse", a-t-il ajouté.
La délégation comprenait notamment Dominique Andrey, commandant de corps, chef des Forces terrestres et remplaçant du chef de l'armée, et Denis Froidevaux, chef de l'état-major cantonal vaudois de conduite.
L'armée offre son aide aux Rousses
L'armée suisse a promis de l'aide en cas de besoins de la commune. "Il s'agit d'un crédit d'heures de vol d'hélicoptère", a précisé Denis Froidevaux. Du chocolat militaire et des bouteilles de vin ont également été offerts.
Le commandant de corps Dominique Andrey avait déjà présenté les excuses de l'armée le 28 juillet, cinq jours après l'incident. La démarche avait été bien accueillie par les autorités locales, qui avaient néanmoins relevé qu'elle aurait pu survenir plus tôt.
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L'incident a fait le tour du monde
Le 23 juillet, plusieurs hélicoptères de l'armée suisse ont puisé 53'000 litres d'eau dans le lac des Rousses plutôt que dans celui du lac de Joux, comme prévu initialement, dans le but d'abreuver des vaches.
L'incursion non autorisée helvétique sur territoire français pour abreuver des vaches a fait beaucoup rire les médias internationaux. Même le New York Times et le Telegraph s'en sont fait l'écho sur leurs sites internet respectifs. Sur Twitter, les internautes ironisaient en parlant de "nouveau watergate".