Quelque 105'000 salariés étrangers s'activent dans le poumon de l'économie romande, en croissance de 5,1% par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière.
La Suisse du Nord-Ouest, avec Bâle, suit avec environ 70'000 frontaliers. Plus d'un travailleur sur cinq se rend dans le seul canton du Tessin (63'000), indique mardi l'Office fédéral de la statistique.
Les autres régions sont moins concernées par le phénomène. La Suisse orientale et l'Espace Mittelland recensent néanmoins 25'000 personnes, Zurich moins de 10'000 et la Suisse centrale juste 2000.
Faible augmentation au Tessin
Le bilan de l'ensemble de l'année 2014 faisait état de 287'000 frontaliers, soit un gain de 3,1% sur un an. En 2013, la progression était de 3,8%.
En comparaison avec le deuxième trimestre 2014, le Tessin - où la problématique est omniprésente dans le débat public - affiche cette année 0,2% d'augmentation.
ats/jgal
Une majorité de Français, d'hommes et d'employés du tertiaire
Les Français sont les plus représentés, et de loin: ils représentent plus d'un frontalier sur deux (156'000). Les Italiens arrivent au deuxième rang, avec 70'000 employés, devant les Allemands (60'000). Tous les autres pays restent nettement en retrait.
Les hommes constituent les deux tiers du total, en hausse de 3,4% sur douze mois. Les femmes affichent une progression de 3,3%.
Le secteur tertiaire emploie 185'000 travailleurs étrangers, et le secondaire 110'000. Le secteur primaire finit très loin derrière (2100).