Le système d'information relatif à l'admission à la circulation routière (SIAC) doit gérer de manière centralisée des données sur l'immatriculation des véhicules, des données sur l'admission des conducteurs et celles sur les mesures administratives.
Ces informations sont utilisées par l'administration publique des cantons et de la Confédération, mais aussi par le secteur privé dans le cadre des tâches assignées par la loi. Des délais de traitement brefs sont essentiels puisque l'office gère plus de 12 millions de données et doit répondre à trois millions de requêtes par jour.
Possible plainte en justice
Le SIAC "fonctionne mais n'est pas assez performant et rapide" explique l'office, qui envisage une procédure judiciaire contre la société responsable de son développement.
"Durant la phase ultime du projet, des divergences insurmontables quant à l'interprétation du contrat d'entreprise sont apparues entre l'OFROU et la société", note l'office dans un communiqué.
ats/oang
Un investissement passé de 8 à 36 millions de francs
Le projet devait entrer en fonction au printemps 2014, puis au printemps 2015, ensuite au printemps 2016.
Mais ce nouveau retard n'aura aucune incidence sur les prestataires de services dans les cantons assure l'office, puisque les systèmes actuels continueront de fonctionner normalement.
Devisé à 8 millions de francs au départ, il coûtera finalement 36 millions indique le porte-parole de l'OFROU Michael Müller.