Le nouveau test sera intégré dans le processus habituel de sécurité. Il aura lieu directement après le passage par le détecteur de métal, ont indiqué les responsables de l'aéroport de Zurich devant les médias.
Les voyageurs devant s'y soumettre seront désignés au hasard par un ordinateur. Les responsables n'ont pas voulu dévoiler la proportion de personnes qui seront contrôlés.
A l'aide d'un détecteur, un employé de l'aéroport effectuera alors des prélèvements sur les mains et au niveau de la taille du passager désigné. Le spectromètre de mobilité ionique donnera les résultats de l'analyse en quelques secondes.
Contrôles sans danger
Les contrôles sont sans danger pour la santé, assure l'aéroport de Zurich. Le processus se déroule sans l'utilisation de radioactivité. Les bagages seront également soumis aux contrôles.
La marge d'erreur des appareils est très faible. Une fausse alerte ne peut toutefois pas être entièrement exclue, par exemple si un passager a touché des feux d'artifice peu avant son voyage, selon l'aéroport.
Cette nouvelle mesure ne remplace pas les fouilles corporelles qui continueront à être conduites. La réglementation des liquides et objets dangereux reste inchangée.
2,6 millions de francs
Afin de remplir les exigences européennes, l'aéroport de Zurich s'est équipé de 36 détecteurs d'explosifs pour un coût de 2,6 millions de francs. Neuf cents employés ont été formés.
La détection de traces d'explosifs sera également introduite dans les autres aéroports helvétiques le 1er septembre. Le processus de contrôle y sera le même qu'à Zurich.
L'appareil lors de sa présentation à la presse
ats/ebz