Le modèle 2015 du Service sismologique suisse (SED) à l'EPF Zurich remplace celui de 2004. Il permet une évaluation "nettement plus fiable", a indiqué mardi le SED.
Il est basé sur des modèles prévisionnels améliorés, de nouvelles données plus précises et des évaluations révisées de sources historiques.
Le Valais le plus touché
Dans le nouveau modèle, le Valais reste la région qui présente le danger sismique le plus élevé, suivi de Bâle et des Grisons. Dans l'ensemble, les mouvements du sol attendus dans tout le pays sont un peu plus forts que dans l'ancien modèle.
500 séismes par an
Chaque année, plus de 500 séismes sont enregistrés en Suisse. Des tremblements de terre d'intensité moyenne surviennent régulièrement.
Le modèle d'aléa sismique sert de base pour les autorités lorsqu'il s'agit de prendre une décision sur la gestion des risques. Il est également utilisé par les ingénieurs civils qui conçoivent des bâtiments et des infrastructures selon les normes parasismiques.
ats/sbad
Deux nouvelles cartes
Le modèle d'aléa sismique 2015 comporte deux nouvelles cartes accessibles aux spécialistes et à la population: l'une indique les conséquences engendrées par des séismes de différentes amplitudes et l'autre montre la fréquence des tremblements de terre à partir d'une certaine magnitude.
Si un séisme de magnitude 6,6 touchait Bâle...
A titre d'exemple, un séisme de magnitude 6,6 dans la région de Bâle ferait entre 1000 et 6000 morts, 45'000 blessés, 1,6 million de sans-abri et entre 50 et 140 milliards de francs de dégâts.