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Des dizaines de millions d'un fonds malaisien gelés en Suisse

Le fonds 1MDB a été mis en place par le Premier ministre de Malaisie, Najib Razak.
Le fonds 1MDB a été mis en place par le Premier ministre de Malaisie, Najib Razak.
Le MPC a annoncé mercredi avoir gelé des fonds dans des banques suisses dans le cadre du scandale de corruption lié à un fonds souverain de Malaisie contrôlé par le Premier ministre Najib Razak

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a indiqué avoir agi sur des soupçons de corruption et de blanchiment d'argent.

Le montant des fonds gelés s'élève à plusieurs dizaines de millions de dollars, a affirmé une porte-parole du MPC. "A ce stade précoce de la procédure, le MPC est en train d'analyser et de consolider les preuves. Il est déjà en contact avec les autorités malaisiennes", précise-t-elle.

Corruption, gestion déloyale et blanchiment

Le MPC a ouvert à la mi-août une procédure pénale contre deux organes de la société d'investissement 1Malaysia Development Berhad (1MDB), appartenant à l'Etat et mise en place par le Premier ministre malaisien Najib Razak La procédure est menée pour corruption d'agents publics étrangers, gestion déloyale des intérêts publics et blanchiment d'argent.

L'ouverture de l'action pénale faisait suite à deux communications du Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS).

>> Luire aussi : Raz-de-marée de T-shirts jaunes contre la corruption en Malaisie

ats/reuters/mac

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Un homme d'affaires genevois condamné en Thaïlande

Cette affaire est liée à un scandale de grande envergure en Malaisie, concernant des irrégularités présumées dans un accord complexe datant de 2009. Elle porte sur le détournement - via la compagnie pétrolière saoudienne PetroSaudi (qui a un bureau à Genève) et 1MDB - de 700 millions de dollars (680 millions de francs environ).

Dans cette affaire, un homme d'affaires genevois a été récemment condamné à trois ans de prison en Thaïlande pour avoir tenté de faire chanter PetroSaudi. Ancien employé de la filiale genevoise de ce cabinet d'énergie, le Genevois âgé de 49 ans a plaidé coupable devant un tribunal pénal de Bangkok.

Il a reconnu avoir récupéré des données sensibles avant de quitter l'entreprise en 2011 et avoir ensuite réclamé 2,5 millions de dollars pour les restituer, selon la police thaïlandaise. Le Genevois va faire appel du verdict.