L'Union suisse des arts et métiers (USAM) a pourtant envoyé 140'000 formulaires "No Billag" à ses membres. Après la défaite du référendum contre la Loi sur la radio et la télévision /LRTV), le directeur de l'USAM avait en effet promis de trouver les signatures manquantes.
Mais la moisson a été mauvaise. Le formulaire pour signer l'initiative n'étant pas pré-affranchi, les membres de l'USAM devaient sortir leur porte-monnaie et payer le timbre-poste pour envoyer leur soutien.
En près de deux mois, le texte a néanmoins récolté 10'000 voix supplémentaires, selon les initiants. Il passe aujourd'hui la barre des 80'000 paraphes et n'a plus que trois mois pour arriver à ses fins.
Mobilisation en baisse
Et la mobilisation autour de l'initiative commence à diminuer, notamment celle de l'USAM. Après s'être déclarée aux côté de l'initiative "No Billag", l'organisation est beaucoup plus discrète aujourd'hui.
Son porte-parole Bernhard Salzmann l'a dit: le cheval de bataille de la faîtière, c'est de mener un débat de fond sur le service public et de redimensionner le budget qui lui est alloué, pas forcément de le supprimer comme le veut l'initiative.
On constate également un certain désengagement chez les initiants. A quelques semaines des fédérales, la plupart des membres du comité d'initiative, à l'image du PLR valaisan Philippe Nantermod, sont en campagne et privilégient les élections.
Coraline Pauchard/dk