La part de travailleurs stressés a donc augmenté par rapport à une étude de 2010 du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), qui estimait qu'elle était de 34%.
La pression liée au franc fort mise en cause
La pression a encore nettement augmenté dans le contexte de l’abandon du taux plancher de l'euro. Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, estime vendredi que "la course à la productivité agit comme un coup de cravache et entraîne une surcharge pour les travailleurs, avec des effets négatifs sur leur santé, ainsi qu’un coût élevé pour l’économie nationale dans son ensemble".
Sécurité de l'emploi et revenu insatisfaisants
Selon l'enquête du syndicat, présentée la veille du congrès de Travail.Suisse, le souci de perdre son emploi est ressenti par 55% des personnes interrogées. Elles sont même 14% à se dire "inquiètes" ou "très inquiètes".
Enfin, 40% des travailleurs jugent leur revenu inférieur à la moyenne. A cet égard, les jeunes employés sont nettement plus insatisfaits, selon Travail.Suisse.
ats/mac