"Cette fois, Sepp Blatter risque la prison", titre Le Temps samedi. C'est la première fois que le Valaisan est inquiété par la justice de son propre pays, relève le quotidien romand, qui assure que "l'heure est grave". "L’impunité dont semblait jouir Sepp Blatter l’a-t-elle poussé à oublier les règles de prudence?", se demande en outre le journal, en rappelant une partie des faits, notamment un contrat conclu par Blatter aux intérêts contraires à la FIFA.
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La Tribune de Genève estime elle que "l'annonce a fait l'effet d'une bombe", d'autant plus que de nombreux journalistes attendaient le "roi déchu" pour sa première allocution publique depuis la mise à l'écart de son second, Jérôme Valcke après des accusations de revente de billets au marché noir du Mondial-2014 au Brésil.
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Et le journal genevois de constater que "pour la première fois, ces enquêtes laissent entrevoir le linge sale que la FIFA, durant des années, s’est crue capable de laver en famille, bien à l’abri des regards extérieurs."
L'étau se resserre sur les dirigeants de la FIFA
"L'étau continue de se resserrer sur la FIFA", juge Le Nouvelliste, qui relève que le Haut-Valaisan avait déjà dû annoncer sa démission le 2 juin face à la pression, quatre jours après sa réélection.
"Les enquêteurs visent cette fois la tête de la FIFA", estiment L'Express et L'Impartial, en page 27 de leur édition de jour, et La Liberté, pressentant l'inculpation prochaine du Français Michel Platini. Pour le journal fribourgeois, "Joseph Blatter, connu pour avoir des dossiers sur tout le monde, pourrait entraîner Michel Platini dans sa chute".
Et "la Lib'" de conclure que l'affaire aura peut-être le mérite de faire avancer les réformes l'association dirigeante du football mondial.
mac