Le président de la section vaudoise de l'Union professionnelle suisse de l'automobile (UPSA) interrogé au journal du 12h30 de la RTS se dit "très surpris de la décision de l'Office fédéral des routes (Ofrou)".
Revenant sur l'interdiction de la vente de certains véhicules du groupe Volkswagen communiquée vendredi en fin d'après-midi, Nicolas Leuba estime qu'"une fois de plus, la Suisse veut avoir valeur d'exemple, dans un sens plus restrictif".
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Une "mesure spectaculaire"
Pour le représentant des professionnels de la branche automobile, la mesure aura peu d'impact effectif. "Cette mesure touche d'abord des moteurs Euro5, et on est aujourd'hui à la commercialisation des moteurs Euro6. Elle touche des véhicules qui ont été commercialisés jusqu'en 2014. En fin de compte, c'est une mesure spectaculaire, mais je doute qu'elle ait un impact réel sur les véhicules qui pourraient encore être mis en circulation et qui ont été construits à cette époque-là."
Interrogé sur le nombre de véhicules concernés, estimé par l'Ofrou à 180'000, Nicolas Leuba ne peut pas confirmer de chiffres. Par contre, il souligne l'importance pour la branche de rétablir le "contrat de confiance entre le garagiste et le client" le plus rapidement possible.
Au sujet d'éventuelles plaintes contre les garagistes, les importateurs ou les constructeurs, le président de la section vaudoise de l'UPSA se borne à souligner que "la responsabilité du fait du produit" incombe au constructeur et que c'est éventuellement contre celui-ci que des actions en justice pourraient être ouvertes.
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ebz
Véhicules concernés encore en stock
Amag, l'importateur en Suisse du groupe Volkswagen, dispose encore dans ses stocks de véhicules concernés par l'interdiction de l'Ofrou. Il précisera en précisera le nombre lundi.