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Opération séduction des Écoles polytechniques fédérales à Bruxelles

Patrick Aebischer, président de l'EPFL. [Keystone - Lukas Lehmann]
Opération séduction des Ecoles polytechniques fédérales à Bruxelles / Le Journal du matin / 1 min. / le 30 septembre 2015
Les présidents des EPF de Zurich et Lausanne, inquiets des conséquences de l'initiative contre l'immigration de masse, s'unissent mercredi et jeudi à Bruxelles pour défendre la recherche suisse.

Lausanne et Zurich se taquinent volontiers et se regardent parfois en chien de faïence, chaque école étant convaincue d'avoir choisi le bon modèle de développement. Pourtant, Patrick Aebischer (EPFL) et Lino Guzzella (EPFZ) vont tenter pendant deux jours une opération séduction commune à Bruxelles, où ils rencontreront notamment les commissaires européens à la recherche et à l'éducation.

Cette union est de circonstance, alors que le sursis accordé par l'Union européenne après l'acceptation de l'initiative de l'UDC en février 2014 et la glaciation bilatérale qui s'en est suivie, arrive à échéance.

Accord provisoire

La Suisse avait tout d’abord été exclue des programmes de recherche et d’éducation européens, mais une association provisoire au programme Horizon 2020 avait ensuite été décidée. Toutefois, pour les EPF, ce n'est qu'un "palliatif", qui pourrait prendre fin si la Confédération n'a pas trouvé d'accord avec l'Union européenne sur la libre-circulation d'ici au 31 décembre 2016.

L'objectif affiché de ce voyage pour les présidents des deux EPF est d'éviter ce scénario catastrophe, qui mènerait la Suisse à une relégation au rang d'Etat tiers au niveau scientifique.

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Romain Clivaz/jvia

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