L'avocate et professeure lucernoise avait claqué la porte du service valaisan l'an dernier car le Grand Conseil avait divisé son budget par trois. Selon les sources de la RTS, elle s'est portée candidate pour succéder à Hans Peter Thür, qui part à la retraite fin novembre, et figurerait même parmi les finalistes.
Un tiers de candidates
La Chancellerie fédérale a confirmé que la procédure de sélection était à bout touchant et qu'elle avait reçu des dizaines de candidatures, dont un tiers de femmes et un quart de Romands. Un nom sera proposé au Conseil fédéral début novembre. Si le gouvernement accepte la proposition, le parlement devra encore valider cette nomination, normalement en décembre.
Préposé romand peu probable
Les chances de voir l'un des préposés romands occuper cette fonction sont toutefois faibles, car ceux-ci se sont mis d'accord pour soutenir la candidature de Jean-Philippe Walter, l'actuel préposé suppléant, entretemps écarté de la course en raison de son âge.
Cette décision est très regrettée en Suisse romande, car les enjeux sont cruciaux. En effet, le futur préposé devra renégocier avec les Etats-Unis un accord important sur la transmission des données des internautes suisses. Il devra aussi mettre sous toit la nouvelle loi sur la protection des données. D'où la crainte que l'administration nomme un préposé alibi, qui ne fasse pas de bruit.
Coralie Claude/jvia
Craintes d'Economiesuisse
Les jugements de l'équipe du préposé fédéral sortant sur Google Street View ont laissé de mauvais souvenirs, notamment chez Economiesuisse.
La faitière ne soutient aucun candidat mais espère que le futur préposé sera sensible aux intérêts de l’économie.