Dans un premier rapport en 2006, la commission avait déjà relevé plusieurs problèmes sur le recours à des experts par l'administration fédérale. Elle avait formulé un certain nombre de recommandations qui n'ont que partiellement été suivies depuis, estime-t-elle dans un nouveau rapport publié lundi.
Le principal problème concerne les consultants politiques externes qui ont une influence directe et déterminante sur les décisions politiques. "Il n'est actuellement pas possible de définir ni la part ni le montant exacts de ces mandats même si l'on peut supposer que ceux-ci représentent une proportion non négligeable", écrit la commission.
"Hausse continuelle des coûts"
L'évolution pour ces experts politiques est inquiétante: de 2009 à 2013, les paiements dédiés à cette catégorie ont passé de 129 millions à 419 millions de francs.
Pour la commission, "le Conseil fédéral ne maîtrise toujours pas la hausse continuelle des coûts dans ce domaine", d'où un effort de transparence urgent.
ats/kg
La "fièvre de décembre"
Comme il y a 9 ans, la commission relève des dépenses particulièrement élevées en décembre, joliment qualifiées de "fièvre de décembre". Elle soupçonne des paiements afin de solder les crédits budgétaires.
Le mois de décembre 2013 a par exemple dépassé de près de 90% la moyenne des autres mois. Les parlementaires recommandent ainsi de vérifier si cette fluctuation soudaine est justifiée.