L'association romande de défense des consommateurs a recueilli 1400 inscriptions en une semaine sur son site mis en ligne mardi dernier, soit plus de 10 personnes par heure. Et la liste peut encore s'allonger.
En effet, 129'000 véhicules du groupe VW sont concernés par le logiciel truqueur dans l'ensemble du pays. Et la FRC est prête à se faire la défenderesse des autres régions linguistiques, selon son secrétaire général Mathieu Fleury.
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Bras de fer en vue
Etant donné que l'action collective en justice est impossible en Suisse, la FRC choisit l'option de la pression collective. L'idée est d'utiliser ces noms comme moyen de pression dans le bras de fer qui s'engage avec le géant automobile allemand et ses partenaires helvétiques.
L'association n'en est pas à son premier tour de piste. Lors du scandale Lehman Brothers en 2008, 400 épargnants lésés s'étaient inscrits auprès de la FRC. Les trois quarts d'entre eux se sont partagés sept millions de francs.
Et comme une négociation collective n'est pas à exclure dans l'affaire VW une fois les responsabilités pénalement établies, la FRC compte brandir cette liste de noms au nez d'AMAG, le premier importateur de voitures du groupe allemand en Suisse.
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Muriel Ballaman/dk