En tête de ce classement de métiers, près de 13% des candidats romands à la Chambre basse du Parlement fréquentent les bancs de hautes écoles. Alors que cette activité n'est pas représentée parmi les conseillers nationaux de la précédente législature.
Deux professions étaient jusqu'à présent pratiquement absentes de la Coupole fédérale alors qu'elles figurent en bonne place parmi les candidats romands: employé de commerce et enseignant.
Pour le reste, les métiers des candidats et des anciens parlementaires sont relativement proches. On y retrouve beaucoup d'entrepreneurs, d'avocats, d'agriculteurs.
Vers une vraie représentativité des professions?
La profession n'est généralement pas l'unique critère déterminant au moment de choisir ses représentants. Nombreux sont les individus pour qui les actions politiques comptent en premier.
Reste qu'elle revêt toutefois une importance particulière au moment de vote pour la plupart des personnes interrogées. Un courant de plus en plus fort pour une vraie représentativité des professions se développe: le week-end dernier, la proposition de tirer au sort les parlementaires au sein de la population a ainsi refait surface avec un projet d'initiative populaire.
Yves-Alain Cornu/kg