Facturés jusqu'à cinq francs l'unité et envoyés en masse, ces textos gonflent sensiblement la note des abonnés. De nombreux clients qui affirment n'avoir jamais commandé de telles prestations montent désormais aux barricades.
Les témoignages recueillis par la Fédération romande des consommateurs (FRC) se recoupent: les plaignants assurent n'avoir pas envoyé de "ok" ou de quelconque confirmation à un numéro court. La FRC évalue à une vingtaine par mois les dénonciations déposées à ce propos auprès d'elle.
L'Ombudscom sans solution
"L'ampleur des plaintes nous interpelle, mais tout ce que nous pouvons faire, c'est chercher un arrangement entre les clients et les fournisseurs de service", souligne Coline Steullet-Scherrer, juriste au sein de de l'Ombudscom.
En 2014, "nous avons trouvé un accord dans 80% des cas", même si un remboursement de 100% des frais ne peut pas toujours être proposé. Le service de conciliation n'a pas pour mandat d'intervenir pour régler le problème à la racine.
ats/ther
Difficile d'avoir des preuves
Les autorités de surveillance pourraient certes être alertées par les opérateurs téléphoniques eux-mêmes. "Mais il faudrait pour cela que ces derniers constatent une recrudescence des plaintes", signale Coline Steullet-Scherrer, juriste au sein de l'Ombudscom.
Et cela ne changerait rien au fait qu'il est quasiment impossible de prouver qu'on n'a jamais commandé les prestations en question, les fournisseurs et les opérateurs affirmant à chaque fois détenir une trace de l'activation.