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Les mesures de réinsertion ne sont pas assez proches du marché du travail

Le Conseil fédéral remet en question les programmes d’entreprises fictives pour la réinsertion des chômeurs
Le Conseil fédéral remet en question les programmes d’entreprises fictives pour la réinsertion des chômeurs / 19h30 / 2 min. / le 14 octobre 2015
Les chômeurs doivent être davantage réinsérés au sein du marché du travail, selon le Contrôle fédéral des finances qui recommande, dans un rapport publié mercredi, d'adapter les mesures de l'assurance-chômage.

Le programme d'emploi temporaire, qui a rarement lieu dans une entreprise ordinaire, affiche un taux de réinsertion moyen (65%). Le stage, qui se déroule dans le monde de l'entreprise, se révèle par contre très efficace: 90% des participants trouvent un emploi par la suite.

L'insertion ou non dans le marché du travail influe sur la satisfaction ressentie par les demandeurs d'emploi. Seule la moitié des inscrits aux programmes d'emploi temporaires ont dit avoir apprécié l'expérience.

Des objectifs inconnus

Pour le Contrôle fédéral des finances, les emplois temporaires doivent plus souvent être offerts dans le monde du travail et devraient être utilisés avec plus de retenue. Ils devraient donc se focaliser sur les personnes qui risquent de rester longtemps au chômage.

L'instance de surveillance souligne deux autres points à améliorer: trop souvent, les participants à un programme d'emploi temporaire déclarent ne pas connaître l'objectif de la mesure, et n'obtiennent aucune attestation écrite à la fin.

ats/kg

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Un coût total de 190 millions de francs

En 2013, les programmes d’emploi temporaire et les stages professionnels ont accueilli près de 34'800 demandeurs d’emplois, soit le cinquième des chômeurs inscrits. Ces mesures de réinsertion ont coûté au total près de 190 millions de francs à l’assurance-chômage.

L'évaluation a porté sur la mise en oeuvre et la surveillance au niveau fédéral ainsi que dans huit cantons (Argovie, Berne, Genève, Lucerne, Schwyz, St-Gall, Tessin et Valais).

Le Contrôle fédéral des finances a complété son enquête en réalisant des sondages auprès des bénéficiaires, des organisateurs et des institutions d'accueil.