Invité du Journal du matin de La Première, l'historien Hans-Ulrich Jost a dit craindre une "coalition insensée" qui bloquerait l'Assemblée fédérale (voir vidéo ci-dessus, dès la 16e minute). Selon lui, les clivages importants entre les deux principaux vainqueurs de dimanche rendraient impossible l'entente sur des thèmes importants comme la migration, l'Union européenne, ou la politique étrangère plus généralement.
Et le professeur de l'Université de Lausanne d'envisager encore que "les deux partis puissent s'entendre au détriment de la population" sur la politique sociale, où une "ligne dure" prévaudrait.
Tensions autour de la libre-circulation des personnes
Le rapport à l'Union européenne constitue l'un des principaux points de friction entre les deux vainqueurs de dimanche. Intervenant dans le débat, le conseiller national fraîchement réélu Yves Nidegger (UDC/GE) a affirmé souhaiter le maintien d'une frontière forte et dénoncer clairement les accords de libre-circulation.
Olivier Meuwly, historien et membre du PLR, s'est quant à lui dit plutôt favorable à la libre-circulation des personnes.
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