L'ancien informaticien de la banque HSBC, à l'origine de Swissleaks, a révélé à la RTS avoir obtenu un sauf-conduit pour se rendre à son procès à Bellinzone. Mais il ne l'utilisera pas. "Ce procès est voulu par une banque qui a mis de l'argent sur la table pour ne pas être jugée", a souligné Hervé Falciani. (voir encadré)
Lors d'une conférence de presse mercredi à Divonne, en France voisine, le franco-italien a assumé le fait de ne pas respecter les lois.
Espionnage économique
"Je préfère 180 procédures d'extradition dans 180 pays", a souligné l'ex-banquier. Il s'est dit prêt à défendre en personne ses intérêts devant une institution comme la Cour européenne des droits de l'homme, mais pas dans une arène où l'unique enjeu est de "sauver les apparences".
Hervé Falciani est poursuivi en Suisse pour espionnage économique, violation du secret commercial et bancaire et soustraction de données. Mais selon lui, d'autres pays ont des avis différents sur cette affaire.
Nicolas Rossé avec ats/fme
Un accord à 40 millions de francs
Pour rappel, la banque HSBC et le ministère public genevois ont passé en juin dernier un accord, la banque versant 40 millions de francs au canton de Genève en échange de l’abandon des poursuites pénales.