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Piste proposée en commission pour assurer 5 milliards par an à l'armée

Des recrues dans la caserne de Birmensdorf, le 15 septembre dernier. [Dominic Steinmann]
Des recrues dans la caserne de Birmensdorf, le 15 septembre dernier. - [Dominic Steinmann]
Le Parlement devrait exiger un budget de 5 milliards parallèlement à la réforme de l'armée, selon une commission du National, qui a proposé mardi d'adopter un plafond de dépenses de 20 milliards de 2017 à 2020.

La Chambre du peuple a coulé en juin la réforme de l'armée, UDC et gauche unissant leurs voix. Pour éviter que le projet soit définitivement enterré, la commission de sécurité du National propose d'adopter parallèlement un plafond des dépenses, non soumis au référendum.

La commission estime toujours que l'armée a besoin de 5 milliards de francs par an. Selon elle, il faut lancer un nouveau signal en ce sens, selon son président Thomas Hurter (UDC/SH).

Programme d'économies

La majorité a choisi cette option tout en sachant que le Conseil fédéral doit encore présenter son programme d'économies. Même s'il ne devrait obtenir qu'après 2020 les 5 milliards réclamés, le ministre de la défense Ueli Maurer ne devrait pas trop couper dans ses dépenses. Un effort de 140 millions est demandé en 2017.

Une minorité souhaiterait attendre que le programme d'économie soit finalisé. A défaut, la gauche demandera d'abaisser le plafond à 17,6 milliards ou 18,8 milliards. L'UDC réclamera 21,6 milliards.

ats/fisf

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La réforme de l'armé bientôt débattue

La commission n'a pas apporté beaucoup de retouche à la réforme de l'armée qui devrait entrer en vigueur en 2018. Le plénum en débattra si possible lors de la session d'hiver.

L'armée devrait à l'avenir disposer d'un effectif de 100'000 hommes, contre 200'000 actuellement. Un des points de friction est le nombre de cours de répétition et leur durée. Le gouvernement prône six fois deux semaines, le Conseil des Etats cinq fois trois semaines. La majorité du National entend s'en tenir à ce que le plénum avait décidé en juin: six périodes de trois semaines.