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Le président de l'UDC veut un ticket triple pour le Conseil fédéral

Le président de l'UDC Suisse Toni Brunner lors de l'assemblée des délégués, samedi 31 octobre 2015.
Le président de l'UDC Suisse Toni Brunner lors de l'assemblée des délégués, samedi 31 octobre 2015.
Le président de l'UDC Toni Brunner salue la candidature du conseiller d'Etat tessinois Norman Gobbi à l'élection du Conseil fédéral. L'élu de la Lega est complètement dans la ligne de l'UDC, relève-t-il.

Comme l'UDC est un parti national représentant toutes les régions de Suisse, "il est judicieux de proposer à l'assemblée fédérale un ticket triple, avec un candidat de chaque grande région linguistique", déclare Toni Brunner dans un entretien publié par la SonntagsZeitung. "Cette idée me plaît beaucoup", ajoute-t-il.

La candidature du représentant de la Lega dei Ticinesi, désigné officiellement samedi par son parti et l'UDC tessinoise, est logique pour Toni Brunner. "Norman Gobbi siégeait dans notre groupe lorsqu'il était conseiller national, et je sais qu'il ne devrait changer aucune de ses positions pour représenter notre parti au Conseil fédéral". S'il figure sur notre liste finale, ses chances d'être élu sont "intactes", note le St-Gallois.

>> Lire aussi : Le conseiller d'Etat de la Lega Norman Gobbi candidat au Conseil fédéral

ats/fme

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Sondage favorable à un 2e UDC

Selon un sondage publié par SonntagsBlick, les Suisses soutiennent un Conseil fédéral avec deux ministres UDC. 61% des personnes considèrent la revendication de l'UDC justifiée, contre 26% qui s'y opposent.

Pour 67% des Suisses, un deuxième siège à l'exécutif fédéral devrait revenir aux démocrates du centre, s'ils présentent des candidats modérés. Si le parti propose au contraire des représentants de la ligne dure, le taux d'approbation descend à 45%, alors que 43% des sondés ne veulent pas d'un deuxième UDC dans ces conditions-là.

L'enquête a été réalisée sur Internet entre le 5 et le 6 novembre auprès de 1000 électeurs provenant de Suisse alémanique et de Suisse romande. La marge d'erreur est de plus ou moins 3,2%.