Dominique Warluzel victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), comme 16'000 Suisses chaque année, dénonce l’inégalité des moyens des patients face à la maladie. Il explique avoir dépensé des centaines de milliers de francs à titre personnel "et avec l’aide de quelques amis" pour des soins non couverts par les assurances et estime que le documentaire dénonce cette situation.
Le Genevois est actuellement à Los Angeles où il suit une rééducation. Il revient sur le coup du sort en confessant "avoir reçu une leçon d’humilité" et espère que son cas amènera de nombreuses personnes à mieux prendre conscience des facteurs prédisposant à l’AVC.
Un tournage "difficile"
"Avec la vie que j'avais" montre la carrière riche et prospère de l'avocat et homme de télévision, puis le bouleversement provoqué par son AVC. Le documentaire suit de près la rééducation d'un homme aux capacités réduites presque à néant.
Le réalisateur Raymond Vouillamoz évoque un tournage parfois difficile: "Il m'est arrivé de ne pas enclencher la caméra, car Dominique avait une crise d'épilepsie (...) Il n'y avait jamais le bonheur de la séquence réussie, car lorsque elle l'était, elle montrait un être diminué".
hend avec Darius Rochebin