GUY PARMELIN (VD), LE WELSCH
L'agriculteur-viticulteur de Bursins, 57 ans, se présente comme le candidat de l’Arc lémanique. Parallèlement, il se dit "prêt à défendre fermement le programme de l'UDC au sein du Conseil fédéral".
Conseiller national depuis 2003, le Vaudois s'aligne souvent sur les positions de l'UDC blochérienne, notamment concernant l'asile et l'Europe. Reste que la présence d'un Romand sur le ticket UDC ne ferait pas l'unanimité au sein du parti.
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OSKAR FREYSINGER (VS), LE TRUBLION
Le conseiller d'Etat en charge de la formation, 55 ans, estime que son parcours politique et sa maîtrise des langues lui donnent un "profil intéressant".
Habitué des provocations, le Valaisan estime que son principal désavantage est son "franc-parler". Plusieurs voix critiquent aussi ses relations avec l'extrême droite européenne.
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HEINZ BRAND (GR), LE FAVORI
Le Grison de 60 ans part comme favori, surtout grâce à son expérience de spécialiste de l'asile dans l'administration grisonne. Certains le verraient bien reprendre le Département fédéral de justice et police dirigé par Simonetta Sommaruga.
Elu en 2011 au Conseil national, il occupe également depuis cette année la présidence de Santésuisse, l'organisation faîtière des assureurs maladie.
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NORMAN GOBBI (TI), LA LEGA AU CONSEIL FEDERAL?
Bien qu'il appartienne à la Lega, le conseiller d'Etat tessinois, 38 ans, a été proposé par la section cantonale de l'UDC. Avec son discours anti-frontalier, ce politicien précoce, député à 22 ans, irrite fréquemment la gauche et le centre.
Il a récemment proposé de rétablir les contrôles à la frontière entre la Suisse et l'Italie face à l'afflux de réfugiés et de stopper les pourparlers sur les questions fiscales avec l'Italie.
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RES SCHMID (NW), LE MINISTRE NIDWALDIEN
Le Conseiller d'Etat nidwaldien, 57 ans, dirige le Département de l'instruction publique. Il s'est fait remarquer en proposant de supprimer l'enseignement du français à l'école primaire.
En cas d'élection, cet ancien pilote militaire serait le premier conseiller fédéral de Nidwald.
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THOMAS AESCHI (ZG), LE BENJAMIN
Le Zougois, 36 ans à peine, est conseiller national depuis 2011. Analyste financier puis consultant, il a suivi un cursus universitaire impressionnant, entre Harvard et Saint-Gall.
Il reste toutefois peu connu sur la scène politique suisse.
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Les candidats suivants n'ont pas été retenus par l'UDC ou se sont retirés:
HANNES GERMANN (SH), LE CONSENSUEL
Président du Conseil des Etats en 2014, le Schaffhousois de 59 ans jouit d'une réputation d'économiste pragmatique et consensuel. Fort apprécié dans les autres partis, Hannes Germann ne l'est pas autant dans le sien, dont il ne suit pas toujours la ligne.
Le sénateur schaffhousois est favorable à la sortie du nucléaire, aux bilatérales et à l'accueil de réfugiés syriens.
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THOMAS HURTER (SH), LE PILOTE
Le pilote de Swiss, 52 ans, est conseiller national schaffhousois depuis 2007. Spécialiste de l'armée, il s'est fait connaître en critiquant la politique du ministre de la Défense Ueli Maurer, notamment sur l'acquisition des Gripen.
Pas systématiquement sur la même ligne que son parti, le Schaffhousois reste très conservateur sur les questions de sécurité et de Défense.
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ALBERT RÖSTI (BE), ENCORE UN BERNOIS
L'ingénieur agronome, 48 ans, est conseiller national depuis 2011. Sous sa houlette, l'UDC bernoise a raflé le 18 octobre 9 sièges au National.
Le Bernois part toutefois avec un lourd handicap. Son canton est déjà représenté au Conseil fédéral par Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann.
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THOMAS DE COURTEN (BL), L'INCONNU
Cet économiste de 49 ans, conseiller national depuis 2011, a été facilement réélu le 18 octobre. Lors de la législature écoulée, Thomas de Courten a siégé à la commission de la sécurité sociale et de la santé publique. Entre 2003 et 2011, il a présidé le groupe UDC au Parlement cantonal de Bâle-Campagne. Il est aussi l'ancien chef de la promotion économique bâloise.
Ses priorités politiques: la formation, la politique économique et sociale, et la défense de la propriété.
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DAVID WEISS, INVITE DE DERNIERE MINUTE
L'UDC de Bâle-Campagne soutient aussi David Weiss, de Binningen, élu juge au Tribunal administratif fédéral en 2013. Celui-ci a un profil particulier car il défend le rôle de la Cour européenne des droits de l'homme et il estime que l'UDC s'occupe trop de l'asile.
La section cantonale de l'UDC ne nomme officiellement que le conseiller national Thomas de Courten.
vtom/ptur