Seules quelques voitures des modèles 2016 ont été vendues. Amag va enquêter pour savoir jusqu'à quel point ceux des années précédentes sont touchés.
Selon lui, de nombreux clients ont choisi une VW en pensant qu'elle émettait de basses valeurs de CO2. Il est "malheureux" que ce ne soit pas le cas.
Conciliation
Dans la NZZ am Sonntag et dans une autre interview parue dans la SonntagsZeitung, le chef d'Amag explique que l'importateur va se montrer conciliant avec les propriétaires de telles voitures. VW avait déjà assuré qu'il allait payer les taxes supplémentaires liées aux émissions de CO2 plus élevées qu'annoncé.
Amag va traiter directement de la question avec les autorités cantonales concernées pour trouver une solution. Ensuite, les factures seront envoyées en Allemagne. VW prend à sa charge l'entier des coûts pour rabais non justifiés de ces dernières années mais également pour les années futures.
ats/vkiss
Remboursement en remplacement
Les moteurs trafiqués ont non seulement des conséquences fiscales, mais également en matière de consommation d'essence. Les propriétaires de tels véhicules consomment plus que ce qui leur avait été déclaré lors de l'achat de leur voiture. "Ces surcoûts seront également compensés", a ajouté Morten Hannesbo.
Cela reste compliqué à dédommager, car la surconsommation dépend également du nombre de kilomètres parcourus. "C'est toutefois notre devoir de trouver une solution", a ajouté le chef d'Amag.
Si un client préfère échanger sa voiture, car la promesse de consommation ne joue pas, "nous devrons être dans la situation de rendre cela possible", a ajouté Morten Hannesbo. Dans ce cas, on pourra proposer une offre d'échange.