Cette pénalité financière, largement inférieure aux 3,3 milliards de dollars qui étaient réclamés au départ au laboratoire, solde l'enquête du ministère, qui ajoute que Novartis a admis sa responsabilité.
Le ministère américain reprochait à Novartis d'avoir incité des chaînes de pharmacie à recommander ses médicaments, plutôt que d'autres aux indications semblables, lorsque des patients venaient remplir leur ordonnance ou lorsqu'il était temps de les renouveler, en échange de promotions ou de primes à la performance.
Novartis avait récusé les accusations
Le ministère disait avoir recensé 126'802 prescriptions d'Exjade soumises à l'Etat par des pharmacies et remboursées à hauteur de 493 millions de dollars, ainsi que 39'209 prescriptions de Myfortic, remboursées à hauteur de 15 millions de dollars.
Cette mécanique avait porté préjudice aux systèmes fédéraux américains d'assurance maladie, affirmait le DoJ. Novartis estimait avoir proposé des ristournes légitimes et légales.
ats/apyt