Le Doubs, rivière frontière entre la France et la Suisse, subit des influences multiples: exploitation hydroélectrique, activités agricoles, urbaines et de loisirs. Celles-ci perturbent les écosystèmes, écrit mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
Plusieurs épisodes de mortalité aiguë de poissons ont ainsi été constatés. La survie de l'apron, en particulier, n'est plus assurée. Le plan vise à rétablir le bon fonctionnement de ces écosystèmes.
Six axes prioritaires d'action
Le plan contient six axes prioritaires d'action. Sont notamment évoqués le régime hydrologique, la qualité physico-chimique des eaux, ou encore un volet prévoyant des actions de communication et de sensibilisation.
Certaines mesures urgentes, comme l'amélioration du traitement des eaux usées et de la migration des poissons, sont déjà en cours de réalisation. D'autres, comme l'élaboration d'un plan de gestion pour le Clos du Doubs, sont encore à mettre en place.
ats/tmun
Les mesures ne concernent que la Suisse
Le plan ne contient que des mesures qui concernent le Doubs sur territoire suisse, précise l'OFEV. Il existe déjà un plan d'action binational pour le Doubs entre la Suisse et la France.
S'agissant de la mise en oeuvre, un groupe a été mis sur pied sous l'égide de l'OFEV. Il réunit les cantons concernés, des ONG consultées lors de l'élaboration du plan (Pro Natura, WWF, la Fédération suisse de la pêche et l'Association du Parc naturel du Doubs), ainsi que l'OFEN. Le plan d'action sera évalué en 2020.