Porter le ruban blanc indique "ne pas commettre, tolérer ni rester silencieux face à tout acte de violence contre les femmes et les filles", a indiqué Elly Pradervand, membre du comité exécutif Ruban Blanc Suisse et représentante auprès de l'ONU.
Le programme de 16 jours d'activisme pour ces premières assises Ruban Blanc Suisse comprend entre autres des portes ouvertes journalières, des débats, des ateliers de formation à la communication non violente comme des débats sur la Convention d'Istanbul contre la violence à l'égard des femmes.
Violence très répandue
La violence envers les femmes et les filles demeure l'une des violations des droits humains les plus répandues. En Suisse, une femme sur cinq est victime de violences physiques dans le cadre d'une relation.
Cette campagne sollicite la mobilisation des hommes qui n'exercent pas de violence. Elle appelle à un plan d'action national pour éliminer la violence contre les femmes en Suisse d'ici 2030.
ats/pym
La campagne Ruban Blanc trouve son origine dans la mobilisation d'hommes canadiens en 1991 contre les abus commis à l'égard des femmes. Au final, 100'000 d'entre eux ont porté un ruban blanc à travers tout le pays.
Lancée ensuite le 14 février 2009 par la Fondation Sommet mondial des femmes (WWSF), la campagne suisse fait partie d'un mouvement mondial auquel au moins 60 autres pays participent.