Un virage à droite sera inévitable, selon le conseiller national UDC de 36 ans. "L'Etat a grandi très rapidement ces vingt dernières années. Il faut réfléchir de quelle manière on va continuer. Il faut faire un plafond avec les dépenses parce que les revenus ne sont plus aussi élevés qu'avant".
Il a voulu aussi atténuer l'approche ultralibérale qu'on lui porte. "Un Etat qui prend soin de ses citoyens est important. Par exemple dans le cadre du chômage".
Par ailleurs, ses activités en tant qu'analyste financier et consultant l'ont amené à travailler en Asie et en Arabie. Il a donc bénéficié des expériences multiculturelles nécessaires pour un mandat au Conseil fédéral, a-t-il souligné.
"Tout ne doit pas être dicté par Bruxelles"
Concernant la migration, Thomas Aeschi préférerait "faire garder les frontières plus intensivement". "Malheureusement, nos forces de sécurité sont insuffisantes", a-t-il précisé.
Le Zougois a aussi fait référence aux récents propos du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui a indiqué que "Schengen était dans le coma". "Il faut vraiment voir comment on va continuer avec cet accord et celui de Dublin", a-t-il indiqué. Plus largement, il a rappelé vouloir que "la Suisse reste indépendante et que tout ne soit pas dicté par Bruxelles".
bri