Le conseiller national vaudois, qui est membre du comité de l'initiative de l'UDC "Contre l'immigration de masse", a indiqué lors du 19h30 de la RTS qu'il se conformerait aux décisions prises par la majorité du Conseil fédéral: "L'option majoritaire doit être défendue."
Interrogé sur son absence d'expérience dans un exécutif, Guy Parmelin a cité l'exemple du conseiller fédéral Alain Berset, qui "n'avait aucune expérience d'exécutif", et dont "personne ne remet en cause les qualités de leadership". "Il y a différentes étapes dans ma carrière qui montrent que je suis capable de prendre des décisions, de trancher", a-t-il dit.
Le viticulteur de Bursins a aussi relevé que "l'Assemblée fédérale est souveraine" et le jugera "surtout sur les compétences", même si son élection marquerait une surreprésentation romande au Conseil fédéral, avec trois élus.
Des "auditions décisives"
Selon lui, sa présence sur le ticket de l'UDC est le résultat de la décision de son parti de respecter "la volonté des autres partis, qui ont demandé à l'UDC d'être capable de présenter des candidats d'autres régions linguistiques" que la Suisse alémanique.
Alors que "la campagne interne" commence à peine, "les auditions de mardi prochain vont être décisives", a estimé Guy Parmelin. "C'est l'occasion pour moi de me présenter et d'expliquer certaines de mes positions", a-t-il ajouté.
Quant au département fédéral qu'il se verrait diriger, le conseiller national a souligné qu'il n'aurait "pas le choix". Il a avoué une préférence pour les assurances sociales, mais s'est dit "prêt à prendre n'importe quel département", ajoutant qu'"il y aurait alors une période d'adaptation un peu plus grande".
Les deux autres candidats du ticket de l'UDC ont déjà été interviewés cette semaine:
"J'ai toute la légitimité pour cette candidature" UDC, dit Norman Gobbi et "Il faut mettre un plafond aux dépenses", selon l'UDC Thomas Aeschi
>> "Il faut mettre un plafond aux dépenses", selon l'UDC Thomas Aeschi
fisf