L'initiative réclame une économie plus efficace et qui réutilise les matériaux en les recyclant afin de limiter l'utilisation des ressources. Le but est de réduire l'empreinte écologique à une seule planète en 2050, contre près de trois actuellement.
Mais le texte est trop extrême et pénaliserait l'économie, selon la droite. Appliquée, l'initiative serait nuisible et "nos enfants souffriraient alors d'une mauvaise situation économique", selon Stefan Müller-Andermatt (PDC/SO).
Taxes et impôts
Les partis bourgeois ont peint le diable sur la muraille: "L'initiative permettrait à l'état de multiplier le nombre de taxes et d'impôts qui étoufferaient entreprises et citoyens", a redouté Jean-Pierre Grin (UDC/VD).
En tentant de réduire son empreinte écologique, la Suisse s'appauvrirait, a ajouté Doris Fiala (PLR/ZH).
"Cette initiative n'a rien de révolutionnaire et ne contient rien qui nuirait à l'économie. Bien au contraire", a tenté de contrer, en vain, Isabelle Chevalley (PVL/VD).
ats/pym
Contre-projet lui aussi presque enterré
Le National a déjà enterré en septembre le contre-projet que le Conseil fédéral voulait proposer. Et le Conseil des Etats, qui avait accepté le texte, pourrait retourner sa veste.
Sa commission préparatoire recommande désormais de ne pas entrer en matière sur cette révision de la loi proposant des mesures moins radicales que l'initiative.
Si le Conseil des Etats suit sa commission, ou si le National reste sur ses positions, le peuple décidera sans alternative du sort de l'initiative des Verts.