Les producteurs ont suivi les recommandations mises en place par Agroscope pour lutter contre la mouche des fruits. Les mesures d'hygiène strictes, l'élimination des fruits tombés au sol et les récoltes tous les deux jours ont permis d'endiguer la propagation de l'insecte, a communiqué mercredi la station de recherche Agroscope.
Le climat très chaud de l'été a également joué un rôle important. La drosophile suzukii ne supporte pas les grandes chaleurs et la sécheresse. Elle ne s'est pas propagée dans les cultures ensoleillées, privilégiant les bois.
Dommages importants l'an dernier
Les récoltes de 2014 avaient été fortement endommagées par les drosophiles. Cette situation avait inquiété les agriculteurs au début de l'année 2015, car la population de drosophiles était cinq fois plus élevée.
L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) devrait disposer de 2,5 millions de francs sur cinq ans pour développer la recherche sur ce parasite.
ats/tmun