Bien qu'il reconnaisse la nécessité d'offrir une contribution de solidarité en signe de reconnaissance de l'injustice subie par les enfants placés, le Conseil fédéral n'a pas augmenté l'enveloppe.
Les initiants, eux, insistaient sur la nécessité de créer un fonds de 500 millions de francs pour les victimes encore en vie des mesures de coercition prises avant 1981.
300 millions ne suffisent pas, selon les initiants
Selon les auteurs du texte, les 300 millions proposés par le Conseil fédéral ne suffisent pas pour offrir une indemnisation correcte, à hauteur de 20'000-25'000 francs par victime.
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Se référant notamment aux estimations d'historiens, ils avancent un nombre de victimes bien supérieur à celui articulé par le gouvernement: selon eux, quelque 20'000 personnes seraient concernées, et non 12'000 à 15'000.
Le projet de loi précise que toutes les victimes obtiendront le même montant. Ces prestations seront financées par la Confédération et, sur une base volontaire, par les cantons.
ats/ptur